La qualité de l'air en Suisse du Nord-Ouest rapport annuel 2018

13 tage de souffrir de bronchites, de cancer du poumon, de BPCO, de crises d’asthme et d’allergies. Les particules les plus fines peuvent même pénétrer dans le sang, ce qui risque d’endom- mager les artères et le cœur. Les conséquences les plus connues sont l’hypertension, l’artériosclérose, l’infarctus ou l’attaque cé- rébrale. Les personnes âgées, les malades et les enfants sont les plus vulnérables. Découvertes scientifiques sur la nocivité des particules fines Se basant sur des recherches scientifiques qui démontrent la nocivité des PM sur la santé, la CFHA conclut dans sa publi- cation que les principes de la loi sur la protection de l’environ- nement (LPE) ne sont plus respectés. L’article 14 al. a LPE énonce en effet que Dans son rapport, la CFHA recommande donc à l’OFEV de maintenir les valeurs limites d’immission mentionnées dans l’OPair et d’introduire une moyenne annuelle pour les PM2,5 afin de suivre les recommandations de l’Organisation mondia- le de la santé (OMS). En effet, l’OMS a conclu en 2005 déjà que les PM2,5 représentaient un danger pour la santé et que leur concentration ne devait donc pas dépasser 10 μg/m 3 . PM10 Nez, gorge Particules < 30µm PM2,5 Trachée, bronches, bronchioles Particules < 10µm PM1 Alvéoles pulmonaires Particules < 2– 3 µm les valeurs limites d’immissions des pollutions atmosphériques sont fixées de manière que, selon l’état de la science et de l’expé­ rience, les immissions inférieures à ces valeurs ne menacent pas les hommes et les plantes, leurs biocénoses et leurs biotopes.

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